Paris, Maisonneuve & Larose, 1983, 278 p.
Le mouvement religieux de Chérif Hamahoullah eut, comme berceau, tout le Hodh mauritanien et la ville de Nioro du Sahel. Comme l'indique son nom, le Hodh est une vaste cuvette de plus de 351 040 km 1.
C'est une immense fenêtre ouverte dans les entablements gréseux de l'Ordovicien qui forment les plateaux de l'Assaba à l'ouest, du Tagant au nord-ouest, des Dhars de Tichitt au nord et de Oualata et Néma à l'est 2.
Plaine monotone taillée dans les jaspes, les
dolomies et les pélites du Cambrien, elle est envahie dans toute sa moitié nord par un énorme amoncellement dunaire : l'Aouker. Elle est accidentée dans son secteur occidental par un vieux massif gréseux (Infracambrien) dont les formes modelées par l'érosion rappellent les ruines d'un château fort : l'Affolé et son annexe le Rkiz.
Elle est bordée au sud par les contreforts des plateaux mandingues, grandes tables de grès parcourues d'intrusions doléritiques qui constituent le pays de Nioro.
Toutes les pluies, qu'elles soient estivales ou hivernales, sont de quantité variable d'une année à l'autre. Les mares sèchent au cours de l'année et les dernières en mai. Les oueds ne connaissent que quelques écoulements saisonniers. La pluviométrie moyenne annuelle diminue du sud vers le nord :
Ces pluies sont concentrées sur quelques journées surtout en été (Nioro : 49 jours, Tamchakett : 20 jours). Dans cette Mauritanie orientale, les années de grande sécheresse frappent durement les animaux et les hommes qui, pratiquement contraints de quitter le pays, nomadisent vers le sud pour ne revenir que quand les premiers grondements de tonnerre se font entendre.
D'octobre à juin, les alizés règnent en maîtres dans le Hodh. Dans ces régions, l'harmattan, un vent chaud et sec qui assoiffe les bêtes et les hommes, souffle de mars à juin et favorise les incendies.
Malgré cette grande sécheresse qui caractérise le Sahel de Nioro, cette zone n'est pas un désert aussi complet que celui du Sahara ou du Namib.
La mer morte des sables nus ne commence franchement qu'à l'extrême nord du Hodh dans les environs de Tichitt. Un peu plus au sud s'étend le parc chamelier par excellence de l'hivernage : l'Aouker. Ses Arawash 4 (Calligonum comosum) sont en effet très appréciés par les chameaux, tandis que ses Markba (Panicum turgidum) sont indispensables à la confection des hsâïr, ces nattes pliantes et résistantes adaptées à la vie nomade.
Tout ce paysage de dunes est parsemé de Talh (Acacia raddiana) qui a une importance capitale pour l'homme de l'Aouker. Sans parler de son ombre, les effets thérapeutiques des feuilles du Talh sont connus des Maures et des sédentaires de Nioro du Sahel. De son liber, on fabrique des cordes solides pour les boeufs, les moutons et les chameaux turbulents. Son bois sert à fabriquer des mortiers, des calebasses, des manches d'outils. Enfin, ses fruits ou caroubes pilés et tamisés sont à la base de l'alimentation du nomade durant la période de soudure.
Avec ses Awrawir (Acacia senegal), ses Tikifitt (Combretum glutinosom), ses Sdar el-Biw (Acacia seyal), Aïoun el-Atrouss annonce déjà la steppe arbustive. Celle-ci devient de plus en plus développée quand on descend vers le sud. Les Emour (Acacia nilotica), les Tézékré (Piliostigma
reticulata), les Teïshett (Balanites aegyptiaca) forment une auréole autour des affleurements schisteux de Boïbou et de Mahmoudé, respectivement à 55 km et 70 km à l'est de Timbédra. D'Aïoun à Néma, durant l'hivernage, la période rêvée du nomade, le Gabsa (Cenchrus biflorus) qui donnera plus tard l'Initi (Pennisetum violaceum), tapisse le sol, marquant ainsi fortement un paysage devenu verdoyant pour quelques semaines seulement.
Enfin, plus au sud, la steppe arbustive cède la place à la savane ponctuée de baobabs géants du plateau mandingue 5 qui annonce le pays de Nioro. Dans tout ce Sahel soudano-mauritanien, la faune est essentiellement caractérisée par la présence de la gazelle et de l'autruche de l'Aouker. Au point de vue du peuplement, le Sahel de Nioro est une mosaïque de tribus et de races. Les Hodhois sont presque tous des nomades, des éleveurs, tandis que leurs voisins de Nioro sont traditionnellement commerçants ou cultivateurs. Il ne faut pas s'y tromper, ces deux collectivités ne vivent pas séparées l'une de l'autre. Elles ont un passé commun. L'Islam et le métissage ont été des facteurs essentiels de rapprochement entre ces populations qui vivent en une sorte de symbiose.
« Sur le plan humain d'abord, de nombreuses tribus maures qui, à la suite des vicissitudes historiques, ont migré vers le sud pour s'implanter au contact des Noirs dans le Hodh, tels les Mechdouf ou les Oulad Mbarek, se sont rapidement métissées avec les Bambaras, les Soninkés et les Peuls, ce qui leur a permis de supporter un climat déjà plus humide, favorable au paludisme, et particulièrement agressif à l'égard de gens venus des pays secs (C. Bou Haqq, 1938).
« Sur le plan artistique ensuite, l'architecture des cités orientales — Oualata dont Ibn Battûta chantait déjà les louanges au XIVe siècle, Néma qui depuis quelques décennies a supplanté sa rivale — mêle des éléments maghrébins et soudanais ; il convient de noter l'importance de la poterie et du mobilier qui marque un enracinement inconnu jusqu'à nos jours dans un pays nomade fidèle aux objets de cuir et de bois que l'on peut vite hisser sur un chameau (O. du Puigaudeau, 1957; D. Jacques-Meunie, 1961).
« Sur le plan économique, la plupart des pasteurs du Hodh nomadisent une partie de l'année au Mali, où ils vendent le croît de leurs troupeaux et achètent du mil ; les relations commerciales de Oualata, Néma et même Aïoun el-Atrouss sont nouées avec des cités maliennes : Nara, Nioro du Sahel, Kayes, Bamako 6. »
Si les populations noires étaient formées de plusieurs ethnies, les Maures s'organisaient en tribus. Parmi celles-ci, il convient de citer les Tinouajiou, les Chorfa, les Laghlal, les Oulad Nacer, les Ahel Sidi Mahmoud, les Ladern et les Idaou el-Haj qui ont joué un rôle dans l'histoire du hamallisme. Affiliés à des tribus dites guerrières ou maraboutiques, les Maures du Sahel de Nioro étaient profondément islamisés. Foyer de culture islamique, le Hodh connut l'écriture avant l'école française.
Depuis la belle époque de l'empire du Mali, Oualata était restée un véritable centre d'enseignement universitaire. Avec ses savants et fins lettrés de la tribu des Ahel Sidi Chérif, Tichitt n'avait point usurpé sa renommée de capitale de la foi musulmane au Sahel. Nioro, « la ville lumière», l'ancienne capitale du Kaarta, réunissait des lettrés de toutes les ethnies et de toutes les races, venus de tous les horizons. Soninkés, Bambaras, Toucouleurs, Maures, Wolofs et Peuls y voisinaient.
Nioro fut avant tout un centre de ravitaillement et un marché de bétail pour les Hodhois. Elle fut aussi l'une des plus grandes capitales de l'empire omarien depuis 1854. Les idées les plus diverses y circulaient. Grâce à son rayonnement culturel, Nioro allait contribuer au déclin rapide de la Qâdiriyya au profit du Tijânisme au Sahel. En janvier 1891, Archinard s'empara de la ville. Ce fut par la même occasion la fin de l'Etat théocratique « torodo » et le début de la résurgence des îlots animistes bambaras qui ne s'étaient convertis à l'Islam que par crainte du sabre. C'est une nouvelle phase de l'histoire du Sahel de Nioro qui commence avec le drapeau colonial. Elle sera génératrice de tensions sociales dans toute la région, chez les nomades du Nord et les sédentaires du plateau mandingue. C'est dans cette atmosphère tendue qu'apparut Chérif Hamahoullah.
Avec l'intrusion impérialiste, la société nomade fut exploitée. Elle connut très tôt un déséquilibre sans précédent. Port d'attache des caravanes du Sahel, Nioro fut la cité la plus sensible aux crises économiques et sociales qui aggravaient les genres de vie des hommes des « Dhars » et de l'Aouker. La nature semblait, par les privations qu'elle imposait aux populations, accentuer tout le poids déjà considérable de l'exploitation coloniale.
Par les taxes nouvelles qu'ils imposaient, les maîtres du jour pressuraient les hommes du Sahel. A ce sujet, Paul Marty écrivait en 1921 : « Diverses taxes frappaient jadis les Maures : l'Oussourou (Ashr), le pacage, la carte de circulation, etc. … Aujourd'hui (1921), ils sont soumis à la zakât 7. » Etabli par Archinard vingt jours après la chute de Nioro, l'Oussourou, « ce droit de 10 % sur toutes les marchandises importées par caravanes par la frontière nord du Sahel 8 », ne fut supprimé que vers 1921.
Dans ces régions sahéliennes où le bétail constitue la seule richesse, le colonisateur exigeait le « pacage ». Le nomade devait s'en acquitter pour accéder avec son troupeau aux pâturages. D'après Marty, cette taxe ne fut supprimée qu'en 1927 par arrêté du gouverneur général en conseil de gouvernement. Plus grave encore , le paiement de la zakât à l'autorité coloniale achevait de révolter la conscience des Sahéliens. Payer un impôt coranique à un Etat
non-musulman était pour la majorité de la population un sacrilège.
Privés de leur zakât 9, exploitées par la chefferie traditionnelle et le régime colonial, les couches déshéritées de la société sombrèrent davantage dans la misère la plus totale. Enfin, le droit de circulation sema le désarroi dans tout le Hodh.
Le nomade ne pouvait plus se déplacer librement sans diminuer encore ses maigres ressources. C'est ainsi qu'il se trouva désarmé face aux exigences d'une nature hostile où il fallait être en perpétuel déplacement pour survivre. Le colonisateur ne pouvait comprendre que la nomadisation était nécessaire à la survie des hommes du Sahel.
A tout prix, il tenait à les sédentariser pour les contrôler et les surveiller davantage. La société sahélienne à elle seule ne pouvait résoudre les contradictions nées de son évolution spontanée dans un climat de contraintes nouvelles issues du régime colonial. Ses structures économiques et sociales furent brisées. Désarmée et désorientée, elle tomba dans un dénuement aggravé par des années d'intenses sécheresses et de grandes épidémies. Ces calamités s'abattirent également sur la ville de Nioro.
En 1913, les greniers des cultivateurs étaient vides. De mémoire d'homme, le Hodh et Nioro ne connurent des disettes aussi aiguës que celle de 1913. « Quelque regrettables qu'en aient été les effets, la disette dont les indigènes de certains cercles ont eu à souffrir n'aura été qu'un mal passager : la prospérité de la colonie repose sur des bases trop solides pour qu'une crise, même grave, puisse l'atteindre de façon durable. 10 » Ce point de vue du gouverneur du Soudan français ne surprend pas quand on sait que l'optimisme était de règle dans les rapports politiques, surtout lorsqu'il s'agissait du sort des exploités de la colonie, les « indigènes », selon la terminologie de l'époque. Le mal n'était pas du tout passager, les réserves de grains étaient épuisées et les autorités coloniales n'apportèrent aucun secours aux populations sinistrées. « A Oualata, la récolte de mil est complètement compromise par manque de pluies. A Kayes, les récoltes ont été presque nulles 11. »
« Dans les cercles du Sahel, la sécheresse a eu pour effet d'obliger des hommes à quitter leurs parcours habituels pour aller chercher des pâturages loin vers le sud. Un fait domine l'exposé de la situation de la colonie à la fin de l'année 1913 : le peu d'abondance des récoltes consécutif à la sécheresse de l'hivernage 12. » A en croire les versions rapportées par les traditions orales, il aurait été plus exact de parler
d'inexistence de récoltes.
L'état sanitaire général du Soudan pendant l'année 1913 n'était pas plus brillant. « A la fin de l'année, la variole s'est présentée sousforme d'épidémies rayonnant autour de quelques foyers, à Nioro elle a sévi d'avril jusqu'en août … Les conjonctivites catarrhales phlycténulaires, les kératites sont signalées surtout dans toute la région saharienne de Nioro. Nioro signale également beaucoup de diarrhées ou de dysenteries bacillaires et de formes mixtes, le médecin estime à 250 le nombre des lépreux du cercle de Nioro 13. »
En 1940, la Mauritanie 14 et tout le Sahel soudanais subirent la disette et la maladie. Les rapports politiques du Soudan 15 ne font pas état de la sécheresse de 1940, mais seulement des maladies qui ont décimé les populations. « Une grave menace réside dans les réveils et les progrès de la méningite cérébrospinale. La trypanosomiase échappe désormais à l'action réelle du service de Santé local. Il faut enfin noter l'extension des cas d'aliénation mentale, les pneumococcies et la syphilis 16. » D'après le rapport médical, trente-quatre cas de méningite furent signalés à Nioro, cent vingt-trois cas à Kayes, neuf à Néma au cours de l'année 1940.
D'après les mêmes sources, on enregistra au dispensaire de Néma soixante-seize morts contre soixante-treize naissances seulement, tandis qu'à Nioro, le nombre des nouveaux-nés était supérieur à celui des morts, soit mille deux cent cinquante-neuf contre cent quatre-vingt. Ces chiffres n'illustrent pas tout le sort désastreux des populations du Sahel de Nioro en 1940. A ce propos, les traditions orales évoquent encore la misère des populations au cours de ce qu'elles appellent l'année de la « grande maladie » et de la « grande soif ». Les dispensaires étaient dépourvus de médicaments.
Malgré le savoir et le dévouement des guérisseurs locaux, il y eut de nombreux morts. « La commande pharmaceutique pour 1940 n'a pas été exécutée ou du moins elle n'est pas arrivée à destination. Il a fallu alimenter les postes et faire face à tous les besoins sur les excédents restant et les réserves ; cette situation se poursuivra en 1941 17. » Cette pénurie de produits pharmaceutiques fut certainement liée aux événements d'Europe. Durant ces sombres années, l'assèchement prématuré des points d'eau et les épizooties décimèrent presque tout le cheptel sahélien (surtout en 1913). « L'afflux des nomades présentait un autre inconvénient non moins grave : leurs troupeaux affamés et fatigués payaient en effet un lourd tribut à la péripneumonie et menaçaient de contaminer le cheptel des populations dont ils parcouraient le territoire 18. » Ces lignes révèlent bien la fuite des nomades vers la région des sédentaires, le Sud. Des éleveurs sans troupeaux ni ressources se livraient au brigandage. « Beaucoup de Maures, pour échapper au pillage, se sont réfugiés dans les cercles de Goumbou et de Nioro. » Sur les Dhars et l'Aouker, ce fut l'insécurité totale. Des esclaves fuyaient les campements pour se regrouper en « villages-libres », en « quartiers-libres » (Yélimané-liberté, Diambour-Nioro), etc. Sous les tentes du Hodh, leurs maîtres ne pouvaient plus les nourrir. La situation était donc catastrophique dans toute la région. En somme, le régime colonial a brisé le dynamisme interne de la société soudano-sahélienne. En outre, il n'a pas réussi à rééquilibrer les structures de l'économie traditionnelle qu'il a perturbées.
Région conquise mais non soumise, le Hodh était devenu une poudrière. Le moindre incident autour d'un puits ravivait à la fois les vieilles querelles tribales et l'instinct guerrier. La poudre parla souvent pour trancher les conflits.
A Nioro, les moeurs se relâchèrent. Les autorités coloniales « règlementèrent la prostitution 19. » Selon les traditions orales, l'irréligion risquait de gagner le pays.
Des voix s'élevèrent. Parmi elles se distinguaient les appels des derniers « sofas » d'Omar qui tenaient à élever les jeunes générations dans le culte du saint Toucouleur. Des marabouts considéraient les épidémies et les difficultés matérielles du moment comme un avertissement d'Allah, comme des signes du courroux divin. En conséquence, ils demandaient aux hommes de revenir à Dieu. Les prières spéciales dans les mosquées et sur les places publiques ne furent que de vains appels à la pluie. De maigres béliers blancs étaient immolés pour écarter ce qu'on croyait être une malédiction céleste. On revenait aux anciennes pratiques animistes pour juguler ce qu'on considérait comme l'effet du mauvais sort, la famine.
En 1913 et surtout en 1940, le Sahel de Nioro connut donc une situation explosive. Cette conjoncture était favorable à tout prêcheur, à tout mystique et à tout homme qui pouvait s'imposer comme un walî (un ami de Dieu), un saint, un détenteur de baraka. L'apparition de cet homme-miracle fut sans doute favorisée par une autre crise qui secouait l'Islam en Afrique depuis le dernier quart du XIXe siècle, celle du tijânisme.
Notes
1. 2 G 41-20, A.N.S. , p. 2.
2. Voir sur la carte les principales localités du Hodh, au sud-est de la Mauritanie.
3. ASECNA (Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar) et Service météorologique de la République islamique de Mauritanie, Nouakchott.
4. Les noms d'arbres ou de plantes donnés en langue hassaniyya sont en italique.
5. « … le Hodh s'ouvre plus largement sur le Soudan, la transition entre la steppe et la savane, le domaine des éleveurs et celui des paysans, s'opère, insensible, à la latitude de la frontière mauritano-malienne. Cette ouverture sur le Soudan se marque par de nombreux traits qui effacent peu à peu l'empreinte maghrébine imposée au cours des siècles et confèrent toute son originalité à cette lointaine province.» Ch. Toupet, 1975.
6. Ch. Toupet, 1975, pp. 12-13 (citant C. Bou Haqq, O. du Puigaudeau et D.J. Meunie).
7. P. Marty, 1921, t. III, p. 457.
8. Ibid.
9. La zakât est un impôt coranique dont le montant doit être remis aux gens les plus pauvres de la société.
10. 2 G 13-11, A.N.S (conclusion du rapport politique).
11. 2 G 13-11. A.N.S., pp. 32, 34, 35.
12. 2 G 13-12, A.N.S.
13. 2 G 13-11, ch. VII, Etat sanitaire général pendant l'année 1913, A.N.S.
14. Pour la Mauritanie en 1940, voir l'article du docteur Louis-Paul Aujoulat, ancien ministre français du gouvernement Mendès-France (1954-1955) : « Sécheresse : une aide dérisoire», Jeune Afrique, n° 646, 26 mai 1973, p. 8.
15. En 1940, il était interdit de livrer des renseignements d'ordre météorologique. Cette décision était liée à la guerre en Europe.
16. 2 G 40-21, Rapport médical annuel, pp. 21-32, A.N.S.
17. 2 G 40-21, Rapport médical, ch. IV, Service pharmaceutique, p. 9, A.N.S.
18. 2 G 13-12, A.N.S.
19. 2 G 13-11, A.N.S., p. 18.