Paris. Les Nouvelles Editions Africaines.
Editions de l'Ecole de Hautes Etudes en Sciences Sociales. 1975. 306 p.
Sadru |
Bindi |
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Traduction
Strophe |
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Notes
99. a, le poète s'adresse à la salle aux sept portes comme à une personne. Cette figure de rhétorique s'appelle en Peul battitel, du verbe wattitide, échanger pour quelque chose de plus utile. Le sens du vers est le même que s'il y avait jeɗɗiwal ɗo kitaabu janngaama. La salle aux sept portes à Hamdallay servait de salle de réunion au conseil des marabouts juristes et théologiens.
103. Le radical barj- n'admet que les deux formes verbales barjaade (voix moyenne) et barjeede (voix passive). C'est la première qui est utilisée ici avec un sens actif. De tels verbes sont dits ɗiɗiiriwal par opposition aux verbes qui admettent les trois formes, voix active, moyenne et passive et qui sont dits tatiiriwal.
104. Le sens est qu'il nous donne à nous tous (Cheikou Amadou étant exclu) ; variante : barjoode 'en, Seeku Amadu ; le sens est : qu'il nous donne à nous (Cheikou Amadou compris).
108. Doŋranta, mis pour dogirinata, présent habituel de dogirande, dérivé de dogde ou dogude, courir.