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Anna Pondopoulo
Les Français et les Peuls. L'histoire d'une relation privilégiée

Les Indes Savantes. Paris, 2008. 314 p.
Coll. Sociétés musulmanes en Afrique, Jean-Louis Triaud, éd.


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Remerciements

Ce travail ne serait pas possible sans le soutien et les encouragments chaleureux de Catherine Coquery-Vidrovitch, professeur à l'Université Paris VII, et de Jean-Louis Triaud, professeur à l'Université de Provence : mes principaux remerciements s'adressent à eux. Le projet de cette recherche résulte des voyages, des migrations et des rencontres : au contact des événements et des personnes, il prit forme et devint visible.

La première inspiration m'est venue de l'Université de Moscou et de l'Institut de l'Histoire universelle où Apollon Davidson affirmait, malgré la méfiance de l'establishment, le goût pour l'histoire coloniale «ayant couleur et parfum». Parallèlement, Galina Zubko nous apprenait le peul et nous transmettait l'habitude de considérer les Fulbe comme un peuple à part : des noms légendaires, tels ceux de Marguerite Dupire, d'Alfâ Ibrâhîm Sow, de Boubacar Barry planaient en salles de cours, mais ils avaient l'aura d'un interdit ; ce furent les dernières années du rideau de fer: on apprenait le dialecte du Fuuta-Jalon ; les Peuls de l'époque étaient aussi des « dissidents», des réfractaires au régime et des exilés du système, ce qui, aux yeux des étudiants, les rendait davantage attrayants et particuliers. L'aide de Clemens Heller, de Maurice Aymard, de Jean-Louis Triaud fut décisive pour nous permettre de travailler dans les archives, à Paris et à Aix-en-Provence. Par la suite, une subvention de la Maison des Sciences de l'Homme et du Laboratoire « Tiers Mondes - Afrique » dirigé par Catherine Coquery-Vidrovitch nous a permis de séjourner au nord du Sénégal. Les contacts avec le cercle des étudiants et des chercheurs réunis autour de la revue Islam & sociétés au sud du Sahara dirigée par Jean-Louis Triaud et avec le Groupe d'études comparatives des sociétés peules (GRÉFUL), animé par Roger Botte, Jean Boutrais et Jean Schmitz constituaient deux foyers intellectuels auxquels nous sommes redevables. Jean-Louis Triaud, Jean Schmitz et Olivier Kyburz nous ont ouvert de nombreuses portes menant en Afrique, à Dakar et au Fuuta sénégalais. A Dakar, Boubacar Barry, Ibrahima Thioub, Adrien Benga nous aidèrent à trouver notre voie. Nous remercions également pour leur aide et leur sympathie pour notre recherche, Abdoulaye Bara Diop, à l'époque directeur de l'IFAN, et Saliou Mbaye, directeur des Archives nationales du Sénégal.

L'atmosphère intellectuelle de l'ENS de Fontenay-aux-Roses où j'ai travaillé durant plusieurs années grâce au soutien bienveillant de Michel Coquery contribua au développement de ce travail : le séminaire de Michèle Porte sur l'histoire de la psychanalyse, les contacts avec les enseignants m'aidèrent à réfléchir sur les instruments de la recherche. Les conversations avec, ou la participation aux séminaires de, Marc Augé, de Christian Coulon, de Claude Lefébure, de Claude-Hélène Perrot, de Jean-Robert Henry, de Claude Blanckaert furent tout autant importantes pour la mise en route de cette recherche. Nous devons beaucoup au soutien amical de la regrettée Dominique Champault. La magnifique bibliographie de Christiane Seydou constitua pour nous un véritable guide. Les enseignements de la langue peule suivis à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco — Langues O') avec Alfâ Ibrâhîm Sow et Aliou Mohamadou furent également très précieux pour ce cheminement.

Je remercie encore les professeurs Marcia Wright et Priscilla Ferguson de l'Université de Columbia à New York, de leur curiosité et de leur soutien pour ce travail. Les contacts avec Herman Lebovics, Manthia Diawara et François Manchuelle furent importants pour le mûrissement de ce projet.

De nombreuses personnes nous apportèrent leur aide au cours de nos voyages : je tiens à remercier Ousmane Ndiaye et Ndiaya à Dakar, David Koester à New York, Dominique Weill et Georgine Duchemin à Paris. Aux regrettés frère et soeur Georges et Georgine Duchemin j'adresse ma mémoire affectueuse.
Merci à Michel Prat pour son regard critique posé, à la fin, sur ce manuscrit.
Entre les voyages, les archives et le cheminement de l'écriture la distance fut grande. Je remercie Pascal Sanchez de m'avoir accompagnée dans les différentes étapes de ces pérégrinations. Je dois enfin rappeler que la patience et l'abnégation de Inna et de Georges Pondopoulo ont permis l'aboutissement de ce travail.


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